Le Premier ministre français, François Bayrou soumettra son gouvernement à un vote de confiance le 8 septembre. Avec une opposition désormais majoritaire, le rejet annoncé accroît le risque d’impasse politique et retarde la consolidation budgétaire. Cette incertitude entame la confiance et se traduit par une prime de risque plus élevée sur la dette française. Néanmoins, ses atouts structurels – liquidité élevée, maturité allongée, coût d’emprunt contenu – restent solides, d’autant que la crédibilité des marchés obligataires américain et britannique est, elle aussi, fragilisée. Côté actions, le risque est déjà partiellement intégré : nous avons réduit notre exposition à l’Europe en août, au profit des émergents, mieux soutenus par la faiblesse du dollar et un profil risque/rendement plus attractif.
 

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