La volatilité atteint des sommets alors que le COVID-19 se propage en Europe

02 mars 2020

Drapeaux |Europe | EU

L’apparition du terme « coronavirus (COVID-19) » semblait avoir atteint un pic dans les médias le 13 février. Les marchés financiers anticipaient donc, compte tenu des efforts des autorités chinoises, une prompte reprise économique. Toutefois, la nouvelle de la propagation rapide du virus en Italie, en Iran et dans 36 autres pays a fait craindre une pandémie mondiale (bien que l’OMS n’utilise pas encore ce terme), et le coronavirus a pris une importance accrue cette semaine, sur les marchés comme dans l’actualité.

Le nombre de cas de coronavirus (COVID-19) a dépassé 81 000 au 26 février, pour au moins 2 715 décès. Si la plupart des cas concernaient jusqu’à présent la Chine, la Corée du Sud, l’Italie et le Japon ont enregistré plus de 100 cas chacun, ce qui montre la difficulté des autorités à contenir la contagion.

La sévère correction des marchés s’est accompagnée d’une volatilité accrue. L’indice VIX, qui mesure la volatilité des actions américaines, a atteint un sommet intrajournalier de 40 le 28 février, un niveau inédit depuis le mois de décembre 2018.

Bien que la comparaison avec les précédentes épidémies virales puisse être utile pour évaluer l’impact potentiel du coronavirus actuel sur le marché, l’importance de la Chine au sein des bourses mondiales est bien plus grande que lors des épisodes de SRAS (2003) ou de grippe porcine (2009).

L’impact économique du coronavirus pourrait être renforcé, cette fois-ci, par la rigueur des mesures prises par les autorités, que ce soit en Chine, en Italie ou ailleurs. Toutefois, on peut espérer que cet impact se fera sentir sur une période plus courte si les mesures parviennent à contenir le virus. Alors que les chiffres du premier trimestre 2020 ne seront pas disponibles avant le mois d’avril dans la plupart des pays, les conséquences économiques du coronavirus feront l’objet de communications de la part des entreprises, y compris par le biais d’avertissements potentiels sur les bénéfices.

02 mars 2020

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